"Il y a un moment où les corps sont lus, un moment où les secrets et les fantasmes ne sont plus en sécurité dans votre tête."  L'Homme Cornu vous emmène dans un monde de rituels poétiques où la frontière entre la fantaisie et la réalité devient très mince. Le mensonge est souvent plus beau que la vérité. Les attributs principaux sont les pensées des spectateurs, qui sont inexplicablement démêlées à chaque fois. La suggestion et la communication non verbale sont là plus fortes que nous n'osons le croire. Où s'arrête l'espace public et où commence l'espace intime lorsque nous parlons de lire et de manipuler les pensées et les actions ? Cette performance explore les systèmes anciens et nouveaux qui montrent la poursuite du surnaturel. Ou qui expriment une réalité future où la psychologie et la neurologie nous permettent de lire et de manipuler les pensées de l'autre. Avec la philosophie qui nous dit que le hasard n'existe pas et que tout est déjà prédestiné, il crée des installations de performances visuelles et poétiques où chaque fois, de manière surprenante et incompréhensible, le libre choix s'avère ne pas être un libre choix. Les spectateurs, qui assument un rôle actif, entrent ainsi dans une expérience inexplicablement surréaliste. Cette "non-réalité" forme une nouvelle réalité dans laquelle émerge le monde poétique de Kurt Demey.